Monsieur le Maire,
Je vous remercie pour votre accueil si aimable dans ce magnifique palais, sous le regard bienveillant de Martin et Martine, qui étendent leur protection sur cette belle ville au fil du temps.
Du peu que j’ai vu, Cambrai est une ville très agréable à vivre avec un riche patrimoine historique, mais c’est surtout la bonne qualité des relations humaines qui constitue sa sécurité sociale et sa prospérité.
Je ne sais pas si cela est le cas également à Cambrai, mais souvent les citoyens attendent que le maire ait la solution à tous les problèmes.
Récemment, le Pape François a reçu un groupe de maires et leur a laissé, selon son style, trois paroles. Trois paroles que j’ai le plaisir de vous partager, Monsieur le Maire, ainsi qu’à vos plus proches collaborateurs.
Le Pape François a parlé de trois P : paternité ou maternité, selon le genre du maire ; périphéries et paix.
Paternité ou maternité : la ville est comme une famille dans laquelle le maire ne craint pas de perdre du temps en écoutant les personnes avec leurs problèmes. Périphéries, à partir desquelles on voit mieux la totalité. La périphérie évoque souvent la pauvreté et ce n’est pas du cynisme de dire que les pauvres sont la richesse d’une ville : ils nous rappellent nos fragilités, que nous avons besoin les uns des autres et que la solidarité est la charnière de la vie civique ; et le troisième P : paix, qui est la capacité de faire évoluer les conflits inévitables vers une nouvelle forme de rencontre et de partage avec l’autre.
Je suis heureux de me faire l’interprète de la pleine disponibilité de l’archevêque Mgr Dollmann et de toute la communauté des croyants cambrésiens à collaborer pour la réalisation de ces trois P, et je vous souhaite mes meilleurs vœux pour vous-même et votre mission.